Les fichiers vidéos du 7D, ainsi que ceux du 5D Mark II et du 550D, sont de très bonne qualité mais hélas dans un format peu reconnu par les logiciels grand public.

Pour les professionnels et/ou les plus fortunés, il existe d’excellents logiciels de traitement vidéo qui prennent en charge ce format (comme Adobe Premiere, pour ne citer qu’un exemple)

Mais pour les amateurs et/ou les moins fortunés, il faut faire autrement.

Voici comment, pour ma part, je traite mes vidéos gratuitement.

Tout d’abord je commence par convertir la vidéo du format .mov au format .avi grâce à MGEP Streamclip

Voici une petite procédure pour convertir vos vidéos avec ce logiciel :
– Ouvrir MPEG Streamclip
– Aller dans le menu List > Batch List
– Cliquer sur “Add Files” et sélectionner les fichiers à convertir
– Choisir “Export to AVI”, ne rien cocher et valider par “Ok”
– Choisir l’emplacement et valider par “Ok”
et… c’est là que ça se complique.
Voici les meilleurs paramètres que j’ai trouvé pour mon utilisation :

Compression : Animation JPEG A Apple
Frame Size : Other : 960×544 (c’est une taille largement suffisant pour moi pour l’instant)
Better Downscaling
Interlaced Scaling
(Personnellement j’ai enregistré ce paramétrage dans mes preset, de façon à pouvoir les rappeler facilement ; cliquez sur Preset, puis New, validez par Yes, saisissez un nom et validez par Ok puis Load ou Cancel (peu importe) ; la prochaine fois il vous suffira de cliquer sur Preset, de sélectionner votre preset s’il ne l’est pas déjà, et de cliquer sur Load)
– Cliquer ensuite simplement sur “To Batch” et c’est parti pour la conversion.
Le logiciel permet de traiter plusieurs vidéo en parallèle, via une petite liste déroulante dans la liste des vidéos en cours de traitement. Si vous avez un processeur récent vous pouvez vous permettre d’en traiter 2, 4 voire 8 simultanément. Faites des essais.

Les nouvelles vidéos obtenues sont maintenant utilisables avec la quasi totalité des logiciels d’édition vidéos gratuits.
En particulier avec le célèbre Windows Movie Maker fourni avec Windows.

Windows Movie Maker est un petit logiciel sans prétention, mais qui permet de faire un peu de montage, des enchainements, modifier la bande son, et faire quelques petits effets de façon relativement intuitive.

Par contre, pour améliorer une vidéo (par exemple augmenter la luminosité, le contraste, corriger la balance des blancs, …) il ne sait pas faire.

Pour cela j’utilise VirtualDub.

C’est un logiciel assez puissant mais malheureusement beaucoup moins intuitif que Windows Movie Maker… il fera l’objet d’un autre post sur ce blog :-p

Olivier Huet (admin) on janvier 3rd, 2011

Le père Noël a été généreux cette année et m’a apporté 2 nouveaux disques dur 🙂

Problème, lors du branchement, il me manquait une nappe d’alimentation SATA.

Je vais donc sur Internet, sur la boutique où je fais habituellement mes achats informatiques.

J’y trouve la fameuse nappe pour 4,10 €… auxquels il faut rajouter 4,50 € de frais de port.

Bilan, presque 8,60 € et plusieurs jours d’attente…

C’est alors qu’est revenu à moi le souvenir d’une petite boutique d’informatique à 2 rues de chez moi.
Ils n’ont pas toujours tout ce que je veux, et c’est principalement pour ça que j’ai pris l’habitude d’acheter mon matériel sur Internet.

J’y fais un saut.

Accueil très sympathique, comme chaque fois que j’y vais.
La nappe d’alim ici ne coûte que 2€ (Comme quoi sur Internet c’est pas toujours moins cher)
Tant qu’à y être j’ai aussi acheté une nappe SATA supplémentaire pour 2,50€ (j’ai ensuite retrouvé la même pour 4,50€ sur la boutique sur internet)

En même temps que moi il y avait un monsieur relativement âgé qui avait des difficultés à se déplacer.
L’une des personnes de la boutique l’a aidé à se déplacer et a été mettre ses achats dans sa voiture.
Ce n’est pas grand chose, mais c’est une mentalité que j’apprécie.

Bilan, prix divisé par deux, pas de frais de port, 15 minutes montre en main et j’étais de retour chez moi, et en plus le plaisir de rencontrer des personnes aimables à qui on est heureux de donner son argent.

Je fais rarement de la pub gratuite, mais si vous avez un achat informatique à faire sur Auch, n’hésitez pas à allez voir Apexi Informatique, place de l’ancien Foirail.

Où que vous habitiez, prenez le temps de regarder si vous n’avez pas ce genre de petite boutique près de chez vous… Internet n’est pas toujours la meilleure solution 😉

Olivier Huet (admin) on juillet 28th, 2010

S’il est un domaine délicat et pourtant primordial concernant la photo, c’est bien celui du droit…

Délicat surtout parcequ’il est très difficile d’obtenir des informations fiables à ce sujet.

Qu’a-t-on le droit de photographier ou pas ?
Où a-t-on le droit de faire des photos ? Dans quelles conditions ?
Et mes photos, comment les protéger ?

Par exemple, savez vous que vous avez tout à fait le droit de photographier la tour Eiffel de jour…. mais pas de nuit ?
Plus exactement vous avez le droit de la photographier de nuit pour votre usage personnel, mais pas de publier cette image.

La cause en est que la tour Eiffel est libre de droit à l’image…mais pas son éclairage.
Si vous souhaitez utiliser cette image sur votre site perso, il vous faudra d’abord demander une autorisation écrite à la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE)
Si vous souhaitez faire commerce de cette image (par exemple sous forme de carte postale ou de poster), l’accord de la SETE ne se fera qu’avec une contrepartie financière…

Savez vous également que si une personne apparait sur une de vos photos prise lors d’un évènement privé elle peut s’opposer à ce que vous diffusiez cette photo mais pas si la photo a été prise lors d’un évènement publique ? (à condition que la personne ne soit pas le sujet principal de la photo et que la photo et le contexte de sa diffusion ne lui porte pas atteinte)

Ne pas savoir ce qu’on a ou non le droit de photographier a 2 conséquences fâcheuses :
– vous risquez de vous attirer des problème si ce que vous avez fait est illégal
– vous risquez de louper des photos si vous ne saviez pas que c’était autorisé

Au delà de ça, le droit à l’image peut aussi vous permettre de protéger vos propres images… et d’en gagner un peu d’argent… Mais encore faut-il savoir comment les protéger et faire valoir vos droits…

Bref, pas simple tout cela…

Comme je le disais au début, jusqu’à présent le plus dur était de trouver toutes ces informations. On trouve souvent tout et son contraire sur le web, et il faut éplucher des dizaines (voire des centaines) de site pour commencer à se faire une vague idée. Les textes de lois sont, eux, particulièrement obscures et les livres que j’ai pu consulter jusqu’à présent n’étaient pas beaucoup mieux…

Heureusement, c’est maintenant du passé ! 🙂

Un ami vient justement de me recommander ce bouquin qui vient de sortir, édité par Eyrolles :


(cliquez sur l’image pour la description du livre chez Amazon)

Au sommaire :

  • Créer et protéger des images
  • Qui détient des droits sur les images ?
  • Reproduire et représenter des images
  • Respecter le droit moral
  • Gérer les autorisations et les cessions de droits
  • Négocier et conclure un contrat
  • Commander des illustrations
  • Modèle de contrat d’édition
  • Modèle de contrat de reportage photographique
  • Le droit à l’image
  •  

    Un livre indispensable autant à l’amateur qu’au professionnel dès l’instant où vous publiez vos photos sur le web (ou ailleurs).

     

    Olivier Huet (admin) on juillet 15th, 2010

    Aujourd’hui l’un de nos clients était infecté par le virus “Security Tool”, qui simule un outil de sécurité pour récupérer les numéros de carte bleue.

    Ne pouvant accéder au mode sans échec (vu que j’intervenais à distance), j’ai passé près de 2h à trouver une solution qui fonctionne directement.

    Je vous la livre ici pour si vous êtes confronté au même problème.

    1) Cliquez sur le lien suivant : iexplore

    Si votre navigateur vous permet d’exécuter le programme directement, faites le.

    Sinon, enregistrez le sur le bureau puis cliquez sur “Démarrer”, “Exécuter”, et saisissez “%UserProfile%\Bureau\iexplore.exe” (AVEC les guillemets)

    nb: il est important que ce fichier s’appelle iexplore.exe pour que “Security Tool” ne bloque pas son exécution. En réalité il s’agit de “KillProcess”, un outil qui va nous permettre de tuer le virus.

    2) Normalement vous avez maintenant une fenêtre “KillProcess” qui vous liste les processus en cours, triés par ordre alphabétique. Le premier processus doit contenir une série de chiffre (si ce n’est pas le cas, cherchez un processus dont le nom contient une série de chiffre). Sélectionnez le puis cliquez sur “Terminal”

    3) A partir de là Security Tool ne doit plus bloquer l’exécution d’autres applications, on va en profiter pour exécuter “RKill” grâce au lien suivant : RKill

    RKill va terminer automatiquement tous les processus susceptible d’être des virus (puis va se terminer lui même)

    NOTE: Si vous voyez réapparaitre Security Tool juste après l’exécution de RKill c’est que vous avez une variante de Security Tool qui intercepte l’ouverture des fichiers texte pour se réactiver.
    Dans ce cas recommencez la procédure sans lancer RKill et terminez un maximum de processus avec KillProcess.

    4) Une fois que RKill a fini son travail, nous allons enfin pouvoir exécuter un outil de nettoyage.

    Je vous préconise Malwarebyte’s Anti-Malware. Il vous faudra l’installer, puis cliquer sur “Rechercher”. Une fois la recherche terminée, cliquez sur le bouton “Ok” de la fenêtre qui s’affiche puis cliquez sur “Afficher les résultats” et enfin “Supprimer la sélection” (si vous êtes perdu, vous pouvez regarder ce tutoriel : Tutoriel MalwareBytes AntiMalware ) Une fois la suppression terminée, vous pouvez fermer l’application.

    5) Nous allons terminer le nettoyage par l’exécution de ComboFix : ComboFix

    L’utilisation de ComboFix est normalement assez simple… il suffit en gros de répondre Ok (tout est automatique). Néanmoins si vous êtes perdu, voici un tutoriel : Tutoriel ComboFix

    Normalement, à l’issue du nettoyage par ComboFix vous ne devriez plus avoir ce virus, ni ceux installés avec 🙂


    Olivier Huet (admin) on juillet 10th, 2010

    J’ai été surpris récemment de constater que certains amis photographes utilisaient encore systématiquement le JPEG, ignorant tout du RAW…

    Les réponses les plus courantes lorsque je leur demande pourquoi sont :
    – “parceque je ne sais pas ce que c’est”
    – “parceque c’est trop gros”
    – “parceque c’est long à traiter”
    – “parcequ’il y a plus de bruit sur le RAW que sur le JPEG” (!) (on verra plus loin que c’est pourtant l’inverse 😉 )
    – “parcequ’on ne peut pas le lire partout”

    Je connais même un photographe de talent (et qui possède un matériel à en faire rêver plus d’un) qui se désole d’avoir pris par erreur quelques photos en RAW… pour lui elles sont inexploitables 😉

    Personnellement je fais quasiment toutes mes photos en RAW, et je vais vous expliquer pourquoi.

    Commençons d’abord par expliquer ce qu’est le RAW et ce qu’est le JPEG (ceux qui maîtrisent le sujet peuvent passer au chapitre suivant :-p )

    Mon article s’adressant à ces photographes peu experts en technique, les puristes me pardonneront les simplifications qui vont suivre, mais qui sont nécessaires pour une bonne compréhension par monsieur tout-le-monde.

    I) Qu’est-ce que le RAW ? Qu’est-ce que le JPEG ?

    Pour faire simple, le RAW c’est les données brutes renvoyées par le capteur de votre appareil photo.

    Si vous faites du JPEG, votre appareil photo va traiter ces données brutes pour produire une image qu’il enregistrera ensuite sur la carte mémoire au format JPG.

    Si vous faites du RAW, l’appareil va simplement stocker ces données brute dans un fichier “RAW” en y rajoutant éventuellement quelques informations comme des données EXIF et une miniature au format JPG de l’image correspondante. Charge à vous, ensuite, de convertir ce fichier RAW en fichier JPG sur votre ordinateur.

    Chez Canon, ces fichiers ont l’extension .CR2 ; chez Nikon c’est .NEF ; chez Minolta c’était des .MRW ; chez Sony c’est ARW ; chez Pentax c’est PEF ;  … ; certains appareils permettent aussi de sauvegarder au format .DNG.

    II) Mais quel est l’intérêt du RAW ?

    Le premier intérêt qui vient (à tort) à l’esprit du néophyte, c’est que le fichier RAW ne subit pas la compression destructrice du JPEG. En effet, la compression JPEG dégrade l’image  de façon plus ou moins perceptible suivant le niveau de compression.

    Pourtant, c’est très loin d’être l’intérêt principal du RAW… d’autant qu’aujourd’hui les appareils photos sont capables de générer des JPEG très peu dégradés, voire pas du tout.

    Le deuxième intérêt qui vient ensuite (parfois) à l’esprit de notre néophyte, et qui est beaucoup plus valable ce coup ci, c’est qu’on va pouvoir régler les paramètres de développement sur l’ordinateur plutôt que sur l’appareil photo.

    Par exemple, alors que sur l’appareil photo on va généralement se contenter d’une balance des blanc approximative, sur l’ordinateur on va pouvoir la régler beaucoup plus finement. De la même façon on va pouvoir choisir d’autre paramètres tels que la saturation des couleurs de façon beaucoup plus souple.

    Vous allez me dire que tout cela vous pouvez aussi le faire avec du JPG… et je vous répondrais que oui, mais avec une bien moindre qualité… ne serait-ce que parceque l’appareil a déjà apporté des corrections aux données RAW pour produire le JPG… vous allez donc apporter des corrections à une image déjà corrigée.

    Si vous vous êtes un jour amusé à copier une copie d’une cassette audio, vous vous êtes sans doute apperçu que la qualité de la copie de la copie était bien moins bonne que la copie et encore moins bonne que l’originale. C’est pareil ici. A chaque traitement on perd des informations. Si par exemple l’appareil avait fortement diminué le rouge et que vous le réaugmentez, vous ne l’augmenterez qu’en vous basant sur des données tronquées par l’appareil.

    En passant par le RAW on évite donc le premier traitement de l’appareil photo et on peut appliquer nos paramètres avec plus de souplesse.

    Mais c’est loin d’être le seul facteur qui va faire que l’image générée à partir du RAW sera potentiellement bien meilleure.

    Pour comprendre le véritable intérêt du RAW, il faut d’abord comprendre que ce que renvoie notre capteur, et donc qu’on retrouve dans le RAW, n’est pas une image au sens ou nous l’entendons habituellement, mais des données qui vont permettre de constituer une image ! (ça vous en bouche un coin hein ?)

    En effet, par abus de langage on dit que nos capteur comportent x millions de pixels. En réalité, les capteurs ne sont pas constitués de pixels mais de “points” (appelés photosites) sensibles soit au rouge, soit au vert, soit au bleu (grâce à un filtre différent sur chacun d’eux).

    Ces “photosites”, donc, sont placés sous forme de matrice ; généralement une matrice de bayer comme celle ci :

    Pour recomposer un pixel, on va donc combiner plusieurs photosites adjacents, ce qui va nous donner les composantes RVB (rouge-vert-bleu) de notre pixel. On appelle cette opération le “dématriçage” (on convertit une matrice en une image)

    Or, ce dématriçage peut vous sembler simple mais en réalité il ne l’est pas du tout… ou plus exactement, les algorithmes de dématriçage se sont complexifiés en se perfectionnant au fil du temps.

    Aujourd’hui, un bon dématriceur comme DXO par exemple va tenir compte, pour déterminer les composantes RVB d’un pixel, non seulement des photosites immédiatement adjacents mais également des photosites plus éloignés… il va en quelque sorte analyser la structure de l’image pour optimiser son rendu. Il y a un très bon exemple sur le site de DXO ici.

    Ce qu’il est important de comprendre c’est qu’en fonction de la qualité du dématriceur utilisé, l’image va restituer plus ou moins de détails et de façon plus ou moins correcte.

    Le RAW permet donc de s’affranchir du dématriceur de l’appareil photo pour en utiliser un plus performant (comme DXO).

    C’est d’autant plus intéressant que comme les dématriceurs évolue au fil du temps, en utilisant un logiciel externe vous profitez des dernières améliorations en la matière même en conservant un “vieil” appareil photo.

    Mais il y a encore bien plus intéressant.

    Il faut savoir que ces fameux photosites renvoient en fait leurs informations de luminosité sur 12 ou 14 bits (suivant les appareils)… Ca signifie que les valeurs rouge/vert/bleus sont donc codées sur 12 ou 14 bits.

    Or, pour information, en JPEG les valeurs RVB sont au mieux sur 8 bits chacune (24 bits par pixel).

    On gagne donc entre 4 et 6 bits de précisions par composante, soit entre 12 et 18 bits par pixel pour en coder la couleur et la luminosité.

    Vous allez me dire que de toute façon l’œil humain n’est pas capable de distinguer de telles nuances et que donc ces bits en plus sont tout à fait inutiles.

    Certes, sur une image finie ce n’est pas utile. Mais sur une image sur laquelle vous allez travailler, ça l’est ! Et c’est même terriblement intéressant !

    Par exemple si vous souhaitez déboucher les ombres ou récupérer des détails dans les hautes lumières.

    En JPEG, un “blanc cramé” dans les hautes lumières aura des valeurs de luminosité de 255 ou 254… Le 254 du JPEG équivaut en RAW 12 bits à 4079. ; 255 équivaut a 4095.

    Là où en JPG on a qu’un seul niveau(255-254), en RAW 12 bits on en a 16 (4095-4079). Un blanc uni tel que vous le voyez en JPG peut donc, en RAW, être en fait une nuance de 16 niveau de luminosité… de quoi récupérer des détails !

    En guise de démonstration, prenons cette photo (cliquez sur les images pour les avoir en grand) :

    Voici un crop de la zone central qu’on peut voire “cramée” :

    Si j’essaie de retravailler la photo en JPG, en diminuant la luminosité, voici ce que je peux obtenir :

    On voit bien que l’image est cramée…je n’arriverai pas à récupérer le texte dans cette zone… la diminution de luminosité fait même apparaitre des couleurs étranges (principalement du jaune)

    Voici maintenant la même chose en RAW :

    Grâce au RAW j’ai pu récupérer bien plus de détails dans cette zone cramée. Le texte est entièrement lisible. Je n’ai pas (ou beaucoup moins) de couleurs étranges provoquées par la diminution de luminosité sur le JPG.

    C’est là tout l’intérêt d’avoir des bits supplémentaires grâce au RAW.

    Maintenant que je vous ai expliqué que le RAW permettait d’avoir une image sans compression, vierge de tout traitement, dématriçable avec des logiciels performants, et contenant plus d’informations que le JPG… vous vous doutez qu’au niveau de la réduction du bruit, le RAW excelle 🙂

    Les appareilles photos incluent déjà un réducteur de bruit qu’ils utilisent lorsqu’ils génèrent du JPG (à moins que vous l’ayez désactivé) Mais ce réducteur de bruit d’une part ne peut exploiter que les ressources limitées de l’appareil photo (comparativement à un PC ou un Mac récent) et d’autre part est figé … il ne sera pas amélioré. Or, comme je l’indiquais lors de mon test de Lightroom 3, les algorithmes de réduction du bruit évoluent énormément !

    Avec un appareil récent (moins d’un an), les réducteurs de bruits comme Lightroom3 ou DXO font déjà mieux. Avec un appareil plus ancien la différence devient vraiment énorme.

    Voici par exemple un crop zoomé d’un JPG obtenu par le 40D à 3200 ISO (lors de mon test comparatifs de différents reflex Canon)

    Voici maintenant la même chose mais en partant du RAW, avec le réducteur de bruit de Lightroom 3

    Vous allez me dire, mais ces réducteurs de bruit sur PC/Mac peuvent aussi être utilisés sur des fichiers JPG. C’est vrai, mais avec de nettement moins bons résultats !

    En JPG, le réducteur de bruit va tenter de détecter des points ayant une couleur ou une intensité anormale pour les corriger. En RAW, non seulement on va pouvoir travailler sur plus de bits, mais en plus ce travaille pourra être fait au niveau du dématriçage, lors de l’analyse de l’image qui va permettre de déterminer la couleur et la luminosité de chaque pixel.

    Voici à titre d’exemple le JPG de mon 40D (dont il avait donc déjà tenté de réduire le bruit) passé sous Lightroom 3 :

    C’est certes mieux que le JPG sorti par l’appareil, mais ça ne vaut tout de même pas le RAW… L’image est moins nette, d’une part parceque l’appareil l’a déjà lissée lorsqu’il a généré le JPG, mais en plus parceque la réduction de bruit s’effectue au niveau du pixel et non du photosite.

    Tout comme pour le dématriçage, le fait d’utiliser un logiciel externe à l’appareil permet aussi de profiter des dernières évolutions tout en conservant un appareil ancien (ici avec le 40D c’est flagrant).
    J’ai récemment pu retraiter sous Lightroom3 des photos que j’avais prises il y a maintenant 3 ans et qui était inexploitables parceque trop bruitées… Si j’avais pris mes photos en JPG j’aurais été très limité…

    En résumé, pour moi les intérêts du RAW sont :
    – une bien meilleure dynamique, permettant de rattraper des lumières un peu cramées et des ombres trop profondes
    – la possibilité d’utiliser des traitements poussés sur ordinateur, notamment pour la réduction de bruit tout en les contrôlant avec plus de précisions (ce qui permet aussi de ne pas se prendre la tête avec un certains nombre de paramètre comme la balance des blancs lors de la prise de vue, et de se concentrer sur autre chose 😉 )
    – la possibilité d’utiliser les dernières technologies, y compris pour des photos faites il y a plusieurs années

    III) Et les inconvénients ?

    Oui, le RAW a tout de même quelques inconvénients.

    1) Tout d’abord effectivement il est bien plus gros qu’un fichier JPG.

    Ca signifie que sur une même carte mémoire, on peut mettre bien moins de photos en RAW que de photos en JPG, mais vu les prix des cartes mémoires aujourd’hui ce n’est finalement pas si gênant.

    Ca signifie aussi que si vous faites des photos en rafales le buffer sera bien plus vite plein… vous pourrez donc faire moins de photos sur une même rafale. Là aussi ce n’est plus trop gênant aujourd’hui parceque les appareils intègrent maintenant des buffers assez conséquents pour pouvoir faire suffisamment de photo en rafale en RAW.

    Ca signifie aussi qu’il vous faudra plus de place pour stocker ces photos sur votre disque dur. Encore une fois c’est à relativiser vu les prix des disques durs aujourd’hui (1To pour environ 66€ et 2To pour à peine plus de 100€)

    2) Même s’il est aujourd’hui très rapide de traiter les fichiers RAW avec des logiciels comme Lightroom, vous n’avez pas une photo prête tout de suite et distribuable immédiatement, comme c’est le cas avec le JPG.

    3) Enfin, le plus gros inconvénient est peut être que le RAW est un format propriétaire, spécifique à chaque appareil, alors que le JPG est un format standard compris par tout le monde. Ca signifie que rien de garantie que dans 50 ans il existera toujours des logiciels permettant d’ouvrir vos fichiers RAW et de les retravailler. Conscients du problème, Adobe ont développé un format de RAW “standard”, le DNG (Digital NeGatif ; le RAW étant un peu au JPG ce que le négatif et à la photo développée)

    L’autre solution, c’est simplement d’exporter en JPG (après traitement donc), vos meilleurs photos RAW 🙂 Même si les RAW ne sont plus lisibles dans 50 ans, les JPG que vous en aurait extraits le seront toujours.

    IV) Quand utiliser le RAW ? Quand utiliser le JPG  ?

    Personnellement par défaut je suis en RAW.

    Mais il m’arrive d’être en JPG dans les cas suivants :

    – si je veux pouvoir donner mes images tout de suite (par exemple lors de photographies de manifestations où vous n’avez pas le temps de rentrer chez vous et qu’il vous faut donner les photos le plus rapidement possible) A noter qu’il est également possible dans ce cas de faire du RAW+JPG. On a ainsi une image JPG a donner tout de suite et on peut retravailler ses RAW plus tard tranquillement pour sois.

    – si vraiment je suis à court de carte mémoire (ça m’est arrivé une fois)

    – si j’ai besoin de faire de très longues rafales (mais c’est très rare)

    Si vous choisissez d’être par défaut en JPG, je vous conseille de passer en RAW au moins dans les cas suivants :

    – lorsqu’il y a de forts contrastes (le RAW vous permettra de rattraper d’un côté et de l’autre)

    – lorsque la lumière est changeante et qu’il est donc impossible de se fier à une balance des blanc (cas des concerts par exemple)

    – dans des conditions de faibles luminosités, particulièrement où vous êtes obligés de monter en sensibilités (pour profiter d’une meilleure réduction du bruit)

    – lorsque vous prévoyiez de retravailler l’image sur ordinateur, parceque vous savez qu’elle rendra mieux avec tel ou tel effet, telles ou telles couleurs, …  (le JPG se prête beaucoup moins à ce genre de chose)

    – lorsque les photos sont particulièrement importantes et que vous voulez minimiser les risques de les louper (par exemple un mariage) (Vous pourrez sélectionner/modifier la balance des blanc sur l’ordinateur, mais aussi vous pourrez récupérer les éventuelles sous-exposition et sur-expositions)

    J’espère que cet article, quoiqu’un peu long, vous aura permis de mieux comprendre ce qu’était le RAW et ses intérets et que vous choisirez désormais entre le RAW et le JPG en connaissance de cause et non pas par “peur” du format RAW 😉

    Olivier Huet (admin) on juin 14th, 2010

    Lightroom 3Lightroom 3 est sorti il y a quelques jours (le 8 juin).

    Pour remercier ses bêta testeurs, Adobe font 15% de réduction si on l’achète d’ici le 18 juin… ce qui fait 256,10€ au lieu de 301.29€.

    Pour cela il suffit de l’acheter sur le site d’adobe et d’indiquer le coupon de réduction « Lightroom3 » comme code promotionnel.

    Attention, il ne reste plus que quelques jours.

    Personnellement je viens de l’acheter 🙂
    Je voulais déjà l’acheter à 300€, alors à 250€… 🙂

    J’avais déjà signalé l’énorme amélioration du réducteur de bruit (cf mon test de la bêta 2) mais Lightroom 3 apporte aussi de nombreuses nouveautés et améliorations, donc quelques unes sont résumées ici.

    PS : non je ne suis pas payé par Adobe, et je ne gagne absolument rien à ce que vous l’achetiez 😉

    Olivier Huet (admin) on juin 11th, 2010

    Nouveaux déboires avec Easyjet ! (voir mes précédents déboires avec Eaysyjet)

    Ce coup ci le vol est bien parti. Mais sans nous.

    Nous sommes 10 ou 11 passagers qui devions embarquer sur le vol EZY4031 à destination de Toulouse ce vendredi 11 juin 2010 à 19h10.

    Nous étions enregistrés et chacun en train d’attendre les appels pour l’embarquement assis non loin de la porte d’embarquement mais sans vu directe sur celle-ci (faute de place).

    A 19h05, après avoir entendu les appels des vols pour Nice et Genève (entre autre) (dont une annonce de changement d’équipage, pour Genève il me semble), je n’avais toujours entendu aucun appel pour Toulouse.

    Je supposais qu’il s’agissait encore d’un retard, et je m’apprêtais à aller demander à la porte d’embarquement plus d’infos.

    Quelle ne fut pas ma surprise de m’apercevoir qu’il n’y avait plus de passagers face à la porte !

    L’une des personnes d’Easyjet m’informe que les passagers sont rentrés, il n’est pas sûr que je puisse embarquer (bien qu’il ne soit que 19h05 pour un vol prévu à 19h10) et appelle le commandant de bord… qui refusera l’embarquement.

    Quelques secondes après, une petite dizaine de passagers accourent. Aucun n’a entendu d’appel pour le vol de Toulouse.

    L’un d’eux était assis à la porte juste à coté, de dos à la notre. Il n’a, comme nous tous, rien vu ni entendu si ce n’est les appels pour les autres vols.

    Au total nous sommes près d’une dizaine à nous retrouver à ne pas pouvoir embarquer. Râler n’y change rien. Le personnel d’Easyjet admet qu’ils n’ont pas fait les appels nominatifs (10 ou 11 personnes manquaient) mais maintient qu’il y a eu les appels normaux…

    S’il y a eu des appels, soit ils ont été fait sans micro, soit celui-ci était défectueux, soit nous somme une dizaine a avoir été atteints de surdités soudaines juste pour ces annonces (nous avons pourtant bien entendu les autres)…

    L’une des 2 personnes d’Easyjet à l’embarquement, une femme, indique qu’elle n’a pas fait les appels mais qu’elle a demandé à son collègue (un homme) de les faire et qu’il les a fait.

    Cette personne, qui avait déjà appelé le commandant de bord, lui demande à nouveau la possibilité pour nous d’embarquer.

    On peut se demander s’il a réellement fait ces annonces, ou plutôt pensé que (visiblement) sa supérieure les aurait faites, et s’il les a réellement fait pourquoi pas au micro ? Et si au micro, comment ne s’est-il pas aperçu que son micro ne marchait pas ?

    Voyant 11 personnes enregistrées absentes, dont au moins 4 avec des bagages en soutes, ils auraient aussi pu se poser des questions…

    Au final nous sommes replacés sur les vols du lendemain… à nos frais ! 52€ !

    L’informatique étant en panne au comptoir d’Easyjet, c’est à l’un des comptoirs d’enregistrements que nous devons payer ces 52€ … sans facture ni ticket de caisse, faute d’informatique… La personne au comptoir (Stéphanie) nous dit qu’on pourra demander une facture en arrivant à Toulouse.

    Ces 52€ s’ajoutent aux 77€ pour l’hotel + le repas du soir… le total n’est pas loin des 150€.

    Certaines des personnes bloquées devaient travailler le lendemain matin sur Toulouse…

    Notre vol, le lendemain matin, est prévu pour 10h25.

    Je me dis que si j’avais pris un vol Air France, d’une part je ne pense pas que ce genre de problème se serait produit, mais en plus je suis certains qu’ils nous auraient recasés sur le vol suivant le soir même et sans frais supplémentaires.

    Aujourd’hui la différence de prix entre le vol Easyjet et le vol AirFrance que j’aurais pu prendre n’est pas forcément en faveur d’Easyjet… sans compter la mésaventure pas franchement agréable.

    Je compte demander réparation à Easyjet avec notamment le remboursement des ces frais… mais sans le témoignage des autres passagers (qui ne semblent pas motivés à se lancer dans ce genre de procédure) je ne suis pas certain d’arriver à grand chose 🙁

    Olivier Huet (admin) on mai 31st, 2010

    Lors de mon article sur Lightroom 3 et les hautes sensibilités, j’indiquais que la sensibilité des capteurs reflex Canon avait très peu évoluée depuis le 20D et que c’était surtout le traitement du bruit qui avait beaucoup évolué.

    En réalité, au fil du temps, la sensibilité des capteurs Canon a fluctuée…. pas de beaucoup, mais parfois en mieux et d’autres fois en moins bien.

    Un petit test comparatif entre un Canon EOS 20D, 40D, 50D et 7D est donc particulièrement intéressant pour ceux qui envisageraient de changer de boitier en espérant une meilleure sensibilité et ainsi pouvoir faire des photos dans des conditions de plus faible luminosité. Nous verrons que c’est loin d’être aussi évident et que la solution est parfois toute autre…et moins onéreuse.

    I) Protocole de test

    Pour les besoins de ce comparatif j’ai réalisé une série de photos sur trépied à différentes sensibilités dans une pièce éclairée uniquement par une lumière constante, en utilisant les mêmes paramètres de prise de vue pour chacun des appareils (ouverture f/4 ; objectif Canon 85mm f/1.8 USM ; autofocus sur collimateur central)

    Voici pour information la photo prise par chaque appareil aux différentes sensibilités. Nous ne nous intéresserons qu’à un crop au centre de cette photo.

    Toutes les photos ont été prises en RAW puis exportées en JPG depuis Lightroom 2.7 avec le réducteur de bruit désactivé.

    De façon à comparer ces appareils pour un tirage identique, j’avais d’abord pensé à ramener toutes les photos au plus petit dénominateur commun, soit 8Mpix. Mais pour mieux voir les différences de bruit j’ai finalement opté pour un rééchantillonage à 24Mpix, ce qui correspond à un “zoom numérique” x3 pour les appareils 8Mpix et un “zoom numérique” forcément moindre pour les appareils aux résolutions supérieures.

    Les sensibilités inférieures à 1600 ISO étant  trop peu bruitées pour distinguer une réelle différence entre les appareils, nous les ignorerons dans ce comparatif.

    II) Les images tests

    Le but ici est de voir le bruit numérique renvoyé par les capteurs sans aucun traitement informatique.

    Gardez en tête qu’il s’agit de photos brutes de capteur, non débruitées, et volontairement  zoomées pour qu’on puisse mieux voir le bruit. Ces photos ne peuvent pas être utilisées pour faire des comparaisons avec d’autres photos d’autres appareils prises dans des conditions différentes (luminosité, paramétrage de prise de vue, grossissement, …)

    Cliquez sur les photos pour les avoir en taille réelle.

    1600 ISO

    Respectivement 20D, 40D, 50D, 7D à 1/80ème de seconde (f/4)

    3200 ISO

    Respectivement 20D, 40D, 50D, 7D à 1/160 sec, f/4

    6400 ISO


    Respectivement 50D et 7D à 1/320 secs f/4

    12800 ISO

    III) Résultats

    Le 20D montre un bruit très uniforme et agréable à 1600ISO.

    Le 40D est à peine plus bruité que le 20D mais sa résolution supérieure lui permet de conserver plus de détails.

    Le 50D est nettement plus bruité que le 40D… au point que sa résolution supérieure ne lui apporte finalement rien de plus et que le 20D lui tient tête… c’est à mon avis une nette régression du capteur…

    Le 7D retrouve un niveau de bruit comparable au 20D tout en offrant une résolution largement supérieure lui permettant, comme le 40D, de conserver plus de détails. C’est le grand gagnant de ce comparatif. il est même légèrement moins bruité que le 20D à 3200 ISO (il l’est légèrement plus à 1600 ISO). En comparaison avec le 50D, qui est le plus bruité de la gamme, s’il n’y a pas un gain d’une sensibilité on n’en est pas très loin.

    En faisant abstraction de tout réducteur de bruit, le classement de la sensibilité des capteurs serait selon moi le suivant (du meilleur au moins bon) : 20D, 7D, 40D, 50D

    En tenant compte de la résolution, le classement devient 7D, 40D, 20D, 50D

    Cependant, étant donné les différences de sensibilités, changer d’appareil pour une meilleure sensibilité ne se justifie à mon avis pas… Hormis éventuellement du 50D au 7D, où la différence est la plus grande (mais on pourrait aussi imaginer passer du 50D au 40D ou au 20D 😉 )

    IV) Oui mais….

    Un appareil photo n’est pas qu’un capteur…

    Au fil du temps les fonctionnalités des boitiers se sont étoffées et sont devenues plus performantes…On a vu l’apparition du LiveView, puis de son autofocus à détection de contraste, puis de la vidéo… L’autofocus à détection de phase est devenu également plus performant au fil des boitiers… le mode ISO simple du 20D s’est aussi vu étoffé d’un pratique mode ISO auto et de la possibilité de choisir une sensibilité par tiers de valeur, …

    Une autre de ces améliorations notables est le réducteur de bruit intégré à l’appareil.

    Avec l’augmentation de puissance des processeurs, le traitement intégré de l’image s’est énormément amélioré.

    Nous avons vu que le capteur du 50D génère plus de bruit que le 20D et le 40D ; mais grâce à son algorithme de traitement du bruit il génère des fichiers JPG considérablement plus propres

    Exemple des fichiers JPG sortis par chaque appareil à 3200 ISO :

    Ici l’ordre est totalement chamboulé…

    Du coup, si vous ne souhaitez pas traiter le RAW, le 50D est bien plus interessant que le 40D.

    Inversement, si vous traitez vos images en RAW et que la sensibilité est quelque chose d’important pour vous, mieux vaut un 40D qu’un 50D.

    V) Conclusion

    Si vous souhaitez une meilleure sensibilité, plutôt que de changer de boitier je vous conseil d’investir dans un bon logiciel de développement de RAW capable de filtrer le bruit efficacement comme par exemple DXO 6 ou Lightroom 3 (dès qu’il sera sorti 😉 )

    Non seulement cela vous coûtera moins cher que d’acheter un nouveau boitier, mais en plus le fait de développer du RAW vous apportera une souplesse dont on a ensuite du mal à se passer quand on en a pris l’habitude.

    Détailler tous les intérêts du RAW par rapport au JPG nécessiterait un article complet (pour bientôt 😉 ).

    L’achat d’un nouvel appareil ne se justifie à mon avis que pour les fonctions annexes, ou si vous voulez vraiment faire du JPG (dans certains cas particuliers, que je détaillerai dans le futur article à ce sujet, ça peut se justifier)

    PS: J’ai profité de ces tests pour essayer également le 400D. Si vous possédez cet appareil sachez que ses RAW sont a peu près équivalents à ceux du 40D à la sensibilité supérieure. C’est à dire qu’un RAW à 1600 ISO du 400D sera à peu près autant bruité que le RAW d’un 40D à 3200 ISO. Mais on parle ici de 2 appareils de gammes différentes, c’est pourquoi je n’ai pas inclus le 400D dans ce comparatif.

    Olivier Huet (admin) on mai 19th, 2010

    Il est un domaine en photographie qui évolue très vite, c’est la gestion du bruit.

    Entre un Canon EOS 20D, 30D, 40D ou 50D, la sensibilité du capteur n’a quasiment pas évoluée. Ce qui a évolué, en plus du nombre de pixels, c’est surtout le traitement anti-bruit intégré au cœur de l’appareil et permettant à un 50D de produire à 1600 ISO des fichiers JPG quasiment aussi propres que ceux produits par le 40D à 800 ISO.

    Avec le 40D, je traitais toutes mes photos sous Lightroom 2 dont j’étais très satisfait du réducteur de bruit, bien plus performant et plus souple que celui intégré à mon appareil. Lightroom 2 était pour moi la merveille des merveilles, que je ne cessais de recommander tant pour la facilité de catalogage et tri qu’il proposait que pour les traitements photos rapides, simples et puissants.

    Avec le 50D, les choses ont un peu changées. Jusqu’à 1600 ISO Lightroom restait a peu près aussi bon que l’antibruit de l’appareil tout en restant plus souple que ce dernier. Mais à partir de 3200 ISO le traitement antibruit du 50D était meilleur que Lightroom…

    Ca a été pour moi l’occasion de me faire offrir l’excellent DXO Optics Pro 6 qui, s’il n’est pas aussi convivial que Lightroom, propose des traitements d’image bien plus poussés notamment concernant le bruit.

    DXO m’est devenu encore plus nécessaire après l’acquisition d’un Canon EOS 7D, dont la gestion du bruit a encore été améliorée et avec laquelle Lightroom2 fait maintenant vraiment pale figure…

    M’est alors venu l’idée de tester la dernière bêta de Lightroom 3 dans laquelle le filtre antibruit est désormais pleinement opérationnel.

    Pour cela j’ai pris une photo avec le 7D en 12800 ISO (f/4, 1/200s) volontairement sous-exposée.

    Voici ce que donne l’image “brute”, juste importée sous Lightroom 2 et avec le filtre antibruit désactivé (à côté, le crop de l’oeil de ce charmant serpent) (cliquez sur les photos pour des tailles supérieures et le crop à 100%)

    Lightroom2 sans traitementLightroom2 sans traitement - crop

    Voici maintenant l’image importée sous DXO, en gardant le traitement automatique par défaut :

    DXO6

    DXO a automatiquement corrigé l’exposition tout en réduisant fortement le bruit.

    Voici ce que j’ai pu obtenir avec Lightroom 2 en corrigeant l’exposition de +1 IL et poussant le réducteur de bruit au maximum :

    Lightroom2 - Traitement +1IL et réducteur de bruitLightroom2 - Traitement +1IL et réducteur de bruit - crop

    La conclusion saute aux yeux : Lightroom 2 est complètement largué niveau réduction du bruit en haute sensibilité…

    Maintenant, voici exactement le même traitement sous Lightroom 3 :

    Là aussi, la conclusion saute aux yeux : Lightroom 3 explose tout… le résultat est encore plus propre qu’avec DXO. (par contre niveau couleur DXO semble plus fidèle… mais on pourra jouer sur la saturation et la balance des blancs dans Lightroom pour améliorer ça)

    Cette amélioration du traitement antibruit me rend, à lui seul, impatient de la sortie de Lightroom 3 afin de pouvoir l’utiliser pleinement pour l’ensemble de mes photos (la version bêta n’étant pas capable d’importer un catalogue de version antérieure)

    Et il y a bien d’autres amélioration dans Lightroom 3, notamment concernant l’outils “pinceau” et le fait qu’il index enfin les vidéos (même s’il ne permet pas (encore?) de les retoucher)

    Bref, je vais encore devoir débourser… 😉

    Olivier Huet (admin) on avril 1st, 2010

    Quelques poissons d’avril sympa que j’ai repérés sur le net 🙂

  • Kodak invente la photo qui sent
  • AmieZ.org vendu à un site de rencontre “de renommée nationale”
  • Virusphoto propose un achat groupé de Daguerrite PP10
  • BHMAG propose un test d’un nouveau périphérique de stockage : le lecteur de disquette
  • Reportagesphotos.fr en vente (aux enchères)
  • DPreview annonce la sortie d’un capteur rond
  • NikonHub nous annonce que la NASA commande des reflexs Nikon pour photographier ses sorties dans l’espace
  • planted5d.com nous annonce une mise à jour du firmware du 5DII lui permettant désormais de filmer en RAW